Vivre avec une névralgie pudendale provoque de puissantes émotions négatives comme la colère, la tristesse, l’anxiété ou la peur. Elles mettent sous tension notre système nerveux et déclenchent des manifestations physiques : estomac noué, gorge serrée, frissons, transpiration excessive, cœur qui cogne, etc. Autant de réactions qui aggravent les symptômes propres à la pathologie : quand on est mal, on a mal.
Les thérapies psychocorporelles sont un moyen de mieux gérer sa douleur, en prenant davantage conscience de son corps et des émotions qui le traversent.
Ce qu’elles enseignent :
• réduire le niveau de stress,
• relativiser la gravité de la maladie : elle n’est pas mortelle,
• accepter la douleur et calmer son mental pour éviter un emballement émotionnel,
• se relaxer mentalement et physiquement,
• s’aider de sa respiration pour freiner le mécanisme émotion/tension/douleur.
Trouvez la pratique qui vous convient
Aucune technique ne « marche » mieux que les autres. Mais parmi toutes celles qui existent, vous en trouverez une qui vous correspond et vous fait du bien. Une seule façon de savoir : essayez, éventuellement après vous être renseigné sur internet.
Vérifiez que le courant passe avec votre professeur, pour que votre pratique vous apporte du bon à tous points de vue !
Le choix est vaste : relaxation, sophrologie, yoga, qi gong, tai chi, shiatsu, méditation de pleine conscience, EMDR, Feldenkrais, cohérence cardiaque, gestalt, visualisation positive, analyse bioénergétique…
Si certains gestes ou postures sont incompatibles avec vos douleurs, voyez avec votre professeur comment les adapter.
Par exemple, la méditation de pleine conscience se pratique surtout assis, mais vous pouvez aussi vous allonger pour faire les exercices.