Ajoutez un logo, un bouton, des réseaux sociaux
Un patient atteint de névralgie pudendale a besoin de bienveillance, de compréhension, de soutien et d’espoir. Il lui est très pénible de sentir qu’on doute de la réalité de sa souffrance (« tu n’en fais pas un peu trop ? »). Ou pire, qu’on la mette sur le compte de son imagination ou de sa santé mentale (« à mon avis, c’est dans la tête »), ce que disent parfois des soignants qui ne connaissent pas la maladie : nombre de nos adhérents ont eu droit un jour à cette phrase terrible.
Les trois bénéfices du travail psy
Le recours à un professionnel du « psy » n’est pas un aveu de faiblesse, mais un acte de lucidité et de courage : le patient décide de se prendre en charge sur ce volet de sa maladie, et d’agir pour aller mieux. Il peut en attendre trois bénéfices :
• le recul de ses sentiments de tristesse, de honte, d’anxiété, de colère, d’impuissance, etc. qui peuvent être aussi pénibles que la souffrance physique ;
• la restauration de l’estime de soi et de la confiance en soi : il n’est plus passif face à un mal qui le dépasse et que la médecine peine à traiter ;
• l’atténuation de ses sensations douloureuses : l’expérience montre qu’un patient qui retrouve le moral souffre moins. Ce qui ne veut pas dire que « c’est dans sa tête » - les douleurs sont bien réelles - mais qu’une meilleure santé psychologique améliore la régulation du système nerveux de perception de la douleur.
Conseils pour aborder le travail avec un « psy »
• Informez votre psy sur votre pathologie et ses effets : il est probable qu’il ne la connaît pas, et il pourra mieux vous accompagner.
• Si vous souffrez trop pour vous déplacer, faites des séances en visio : quasiment tous les psys le proposent depuis le Covid. Mais quand votre état s’améliore, allez chez votre praticien : toutes les occasions de sortir de chez soi sont à saisir.
• Les consultations ne sont pas remboursées, sauf chez le psychiatre, mais de nombreuses mutuelles proposent une prise en charge : renseignez-vous.